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Le salut en Jésus-Christ

Nous approchons de la fin de l'époque où de nombreux musulmans finissent la période du ramadan.


C'est un mois qui est consacré dans l'Islam au jeûne, et qui permet selon les musulmans de se rapprocher de Dieu, d'expier en partie les forfaits commis pendant l'année, avec une volonté de piété accrue pendant toute cette période. Cet événement est important pour eux car c'est un des cinq piliers de l'Islam.


Mais lorsque l'on échange avec les musulmans, un doute subsiste : celui du salut de leurs âmes.

En effet, pour eux le salut n'est pas garanti. Ce salut est éventuellement accordé par Dieu selon la vie qu'ils auront mené, s'ils ont fait toutes les oeuvres importantes évoquées dans le Coran, s'ils ont fait de bonnes actions devant Dieu.

D'ailleurs, il est également difficile pour eux de pouvoir s'adresser à Dieu directement, Dieu n'étant pas si accessible.





 

Quelle joie pour nous, enfants de Dieu, de savoir que notre salut ne dépend pas de nous, que nous ne sommes pas sauvés par nos actions, mais seulement et uniquement par la grâce de Dieu manifestée parfaitement en notre Seigneur Jésus-Christ.

 

Nos bonnes actions ne sont pas suffisantes pour payer le prix de notre condamnation, de notre désobéissance envers Dieu qui est liée à l'humanité depuis Adan et Eve.

Seul Dieu lui même pouvait nous libérer de nos péchés, de nos transgressions.

Seul Dieu lui-même pouvait faire cette nouvelle alliance avec nous par le sang précieux de notre Seigneur qui est mort sur la croix, et qui a porté sur lui tout le fardeau de notre désobéissance, et toute la colère du Père qui est tombé sur lui à Golgotha.

Seul le Seigneur pouvait ressusciter d'entre les morts afin que notre foi soit vivante tout comme notre Dieu qui vit pour l'Eternité, et qui règne.


Nous retrouvons cette pensée en éphésiens chapitre 2 :


2 Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l'air, de l'esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres... Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ (c'est par grâce que vous êtes sauvés); il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus Christ, afin de montrer dans les siècles à venir l'infinie richesse de sa grâce par sa bonté envers nous en Jésus Christ. Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions.

 

Nous pouvons également citer Romains 5 : 1 :



 

Nous sommes sauvés par la grâce, et justifiés par la foi.

Voilà le fondement sur lequel repose toute notre espérance en Christ.


Cependant, comme le dit Éphésiens : nous ne sommes pas sauvés PAR nos bonnes œuvres, mais nous sommes l'ouvrage de Dieu et nous avons été créés POUR de bonnes œuvres.

Je dois donc chercher tous les jours à marcher avec mon Seigneur, à pratiquer les bonnes œuvres qu'il a préparé d'avance pour moi. Je ne dois pas mépriser le salut de mon Seigneur, en me contentant d'être un enfant de Dieu qui ne grandit pas, qui n'obéit pas, qui ne sanctifie pas sa vie.

Je dois me remplir du Saint-Esprit de Dieu chaque jour, avoir ce désir de piété, de pénitence, dans ma vie à chaque instant. Lorsque je suis vraiment né de nouveau, j'ai été choisi par Dieu lui-même, lorsque je suis sauvé et que j'appartiens au troupeau du bon berger : je ne peux pas perdre le salut.

Car la perte du salut signifierait que Dieu ne connait pas ses brebis, et que je peux faire partie du troupeau de Dieu un moment, puis ne plus l'être ensuite. Notre nom, lorsqu'il est inscrit dans le livre de la vie, ne peut être effacé, nous retrouvons cette pensée en apocalypse :

Apocalypse 3 : 5 Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs ; je n'effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges.


J'ai souvent échangé avec une connaissance de confession juive qui me disait : les trois grandes religions du monde judaïsme, Islam et christianisme cherchent la même chose : elles cherchent à connaître la vérité.

Je lui ai répondu que c'était peut-être le cas des juifs qui attendent toujours le messie, c'était peut-être le cas des musulmans qui n'ont pas la certitude de leur salut et cherchent à gagner leur salut, mais nous nous ne cherchons pas la vérité. La vérité s'est révélée à nous en la personne de notre Seigneur et Sauveur : Jésus-Christ.

Le Seigneur le dit lui-même en Jean 14:6 : Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.

Voilà ma certitude : pour aller au Père, pour être sauvé, je dois connaître le chemin.

Et ce chemin n'est pas révélé par mes bonnes actions, ce chemin cette vérité et cette vie n'est autre que notre Seigneur Jésus-Christ.


Nous les chrétiens ne cherchons pas la Vérité : la Vérité c'est notre Seigneur Jésus-Christ.

Gloire à Dieu pour sa grâce et sa miséricorde envers nous, nous qui étions incapable d'atteindre le salut, nous dont nos cœurs, notre chair, notre condition d'homme ont tellement tendance à s'éloigner de notre Seigneur. Mais le Seigneur s'est approché de nous, pour accomplir une œuvre parfaite qui ne pouvait être accompli par nul autre que Dieu lui-même.


Aucun ramadan, aucun jeûne, aucune bonne action, ne peut sauver mon âme de la condamnation : seul Jésus-Christ, mort sur la croix pour expier tous mes péchés, me garantit le salut de mon âme.


Merci mon Père, d'avoir envoyé ton Fils, merci de nous avoir donner un Sauveur, merci de nous avoir sauver de nous-même, merci de nous avoir réconcilier avec toi, merci de nous avoir ouvert la porte des cieux, merci Seigneur pour le don du salut, le don de la foi.

Nous ne méritions ni ne méritons un Seigneur comme toi, mais tu es parfait depuis l'Éternité et jusqu'à l'Éternité, tu es l'alpha et l’oméga, et tu es notre Dieu.


Gloire à Dieu


 

 
 
 

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